Quand tout jeune enfant, Michel Verrando, gribouille sur des bouts de papier les bolides pilotés par des Moss, Clark ou Hill, ses parents ne s’inquiètent pas trop. Après tout, à cet âge là, les lubies disparaissent aussi vite qu’elles naissent, et puis son père issu des beaux-arts et passionné de grands prix doit bien y être pour quelque chose... Pourtant, à l’approche de l’âge adulte, le phénomène a empiré.
La profession qu’il choisit alors : dessinateur publicitaire, lui permet de s’enrichir graphiquement parlant, et d’aiguiser une réflexion souvent gentiment irrévérencieuse envers l’univers automobile.
Gouache, huile, crayons, Michel Verrando ne se cantonne pas à un style ou à une technique, sa passion est si vaste qu’il préfère en explorer à sa façon les innombrables facettes.
Tout est valable, pourvu qu’on y découvre l’anecdote, l’insolite ou la drôlerie.
Ne vous étonnez donc pas qu’un tableau de bord de Bugatti soit riveté à même la toile, que des tranches de pain grillé surgissent d’une Ferrari ou que l’Eagle de Dan Gurney dérape dans une nuée de pixels. Le jury parrainé par la Fondation Maeght a dû apprécier puisqu’il lui remet le premier prix des Arts Mécaniques à Marseille en 1986.
Depuis, la Principauté de Monaco lui confie la réalisation de différents timbres consacrés au sport automobile, et ses peintures sont choisies pour célébrer l’hommage à Ferrari (Modene, Italie 1998). Il rejoint le groupe Artist’Auto dans les années 90.
Dernièrement le Classic Team Lotus sous la houlette de Clive Chapman l'intègre dans ses artistes sous license officielle etl illustre lors d'une première mondiale à Birmingham toutes les Lotus 49 réunies. En 2019 ses dessins sont présentés pour la réouverture du Musée Jim Clark (son idole depuis son enfance) à Duns en Écosse.
Bref, à force de jouer et de se déjouer de ce qu’il aime plus que tout, Michel Verrando nous fait rentrer dans son jardin secret, jardin dont on n’a pas toujours envie de trouver la sortie...
When, as a young child, Michel Verrando doodles picturesof the racing cars driven by Moss, Clark and Hill, his parents are not unduly concerned.After all, crazes come and go at that age, and his father, a fine arts graduate and Grand Prix fan, must be partly to blame… However, things get worse as he approaches adulthood. His chosen profession, that of commercial artist, allows him to grow richer, graphically speaking, and to sharpen his often gently irreverent take on the automobile world.Gouaches, oils, pencil sketches, Michel Verrando has absolutely no intention of confining himself to one particular style or technique, and would rather explore the countless facets of his great passion in his own way. Any idea is worthwile, provided it is anecdotal, unusual or amusing. so don’t be surprised if you see an elephant instead of a Lancia HF engine, a Bugatti dashboard riveted onto a painting, or slices of toast popping out of a Ferrari. The jury sponsored by the Maeght Foundation must have appreciated his style, awarding him first prize in Mechanical Arts in Marseilles, France in 1986.
Since then, the Principality of Monaco has entrusted him with the production of various stamps devoted to motorsport, and his paintings are chosen to celebrate the tribute to Ferrari (Modena, Italy 1998). Finally, he joined the Artist'Auto group.
Recently the Classic Team Lotus under the leadership of Clive Chapman integrates it into its artists under official license. In January 2017, he illustrated at a world premiere in Birmingham all the Lotus 49 gathered for the first time in 50 years.
In short, by having fun and playing tricks with what he loves more than anything, Michel Verrando draws us into his secret world, a world from which we don’t necessary ever want to escape…